Les amitiés se renforcissent au fil des jours et des semaines. Tant avec les étudiants étrangers, qu’avec des Russes généreux et des Arméniens complètement fous. Il faut croire que lorsqu’on voit la date fatidique arriver à grands pas, une adrénaline est alors suscitée et elle favorise des moments toujours plus intenses avec ces gens qui ont changé notre vie à leur façon.
C’est ma petite famille aux résidences et ces rencontres exceptionnelles qui vont faire que mon cœur sera en mille morceaux un certain 18 mai qui arrive trop vite à mon goût.
Un mélange d’émotions fortes se bousculent sans cesse en moi depuis quelques jours. Malgré une certaine tristesse, un vide qui se creuse, ce sont des émotions positives car elles représentent toute l’intensité de l’expérience que j’ai vécue ici depuis septembre.
Une vie en 9 mois. Une vie en soi.
Moscou, elle, restera là. Cette bulle d’amour inconditionnelle va exploser avec les départs de tous et chacun.
Je me bats contre le temps qui me file entre les mains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire