Je survolais la Suisse aujourd'hui alors que le jour se levait silencieusement.
Les premiers rayons du soleil apparaissent vers 7h, en même temps que mon avion qui décolle. Je bâille à m'en décrocher la mâchoire, la tête appuyée contre la fenêtre. Je passe sûrement au dessus de l'Homme qui dort à l'heure qu'il est, parti se recoucher parce qu'un réveil à 4h ça fait mal. Il dort seul et c'est si triste.
Mais le coeur est à moitié triste... car les aurevoirs ont été merveilleux, ils n'ont été qu'un à bientôt. Deux enfants souriants derrière des cafés, un petit pain au chocolat et un croissant aux amandes. Après des vacances trop parfaites on ne peut que remercier la vie.
Ce qui est beau avec les aéroports c'est qu'ils n'arrêtent jamais de courir, ils dorment à peine, et les gens qui s'y trouvent ont tous des histoires passionnantes et différentes à raconter. La notion du temps est inexistante tellement toutes ces horloges internes unies forment un tout et un rien. Des millions de décalage horaire.
Quelque part dans le ciel d'Europe, le jour se lève, et Moscou m'appelle, encore une fois. Une chance qu'il y a cette gigantesque famille d'adoption qui m'y attend parce qu'honnêtement j'aimerais bien me passer de cette froideur russe aujourd'hui. Un tout petit moment encore.
En quelques mots
lundi 3 janvier 2011
Aurevoir et retour sont deux amis qui se détestent
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