J’ai réécouté le film L’auberge espagnole qui a automatiquement pris tout son sens. Chaque petit détail, chaque petit élément de la vie quotidienne vécu lors d’un échange à l’étranger, le tout si bien transmis au téléspectateur. Cet échange c’est un concentré de la vie en huit mois.
Et depuis, il y a ces paroles qui repassent sans cesse en boucle dans ma tête : «Quand on arrive dans une ville on voit des rues en perspective, des suites de bâtiments vides de sens. Tout est inconnu, vierge. Plus tard on aura habité cette ville, on aura marché dans ces rues, on aura été au bout des perspectives, on aura connu ces bâtiments, on aura vécu des histoires avec des gens. Quand on aura vécu dans cette ville, cette rue on l’aura prise dix, vingt, mille fois. Au bout d’un moment tout ça vous appartient parce qu’on y a vécu.»
C’est mon arrivée à Moscou, de A à Z. À présent, je me suis approprié cette ville que j’adore de plus en plus au fil des jours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire