En quelques mots

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La spontanéité d'une polyglotte hyperactive.

mercredi 22 septembre 2010

Apprenez à respirer!

Note au lecteur : J'ai déjà eu de bons contacts avec certains Russes depuis mon arrivée. J'en ai rencontré quelques uns très sympathiques. Mais je me permets tout de même de généraliser un peu sur la culture dans cet article.

Ah ces chers Moscovites! Leur rythme de vie me stresse, m'essoufle. Je suis épuisée simplement à les regarder courir toute la journée. Rien ne les arrête. Ils marchent à un pas épouvantablement rapide... Je vous assure, s'ils se mettaient à faire des compétitions de marche rapide ils batteraient des records. C'est surprenant que nous n'en voyons pas beaucoup dans les compétitions internationales...

Le respect des individus qu'on croise dans la rue est inexistant ici. Ne vous attendez pas à recevoir un merci dans votre journée si vous travaillez comme caissier dans une épicierie. Si vous ouvrez la porte à quelqu'un sur son passage vous n'obitendrez aucun sourire timide en signe de reconnaissance. Rien, c'est le chacun pour soi à l'état pur. Quelle belle individualité.

Ça se bouscule, s'écrase les pieds, s'impose dans le métro en dépassant tout le monde. Aucune conscience de l'autre. À l'épicerie c'est l'enfer. Toujours trop de gens, trop de paniers de magasinage et tout le monde qui s'accrochent sans s'excuser. Les gens ne semblent pas apercevoir que d'autres individus les entourent trop centrés sur le "Je veux mes oeufs, mon savon je vais payer MAINTENANT et j'ose même vous dépasser dans la file.

Le plus beau là-dedans? C'est moi l'étrangère, c'est moi qui a tout faux avec ma perception à la Québécoise.
Choc culturel. Choc culturel. Choc culturel.

2 commentaires:

Edith a dit…

Ahhh mon coeur! Je t'aime tu sais! Pour l'instant je n'ai pas encore eu de vrai choc, mais je sais que ça va arriver dans les prochaines semaines, voire les prochains jours. On se soutiendra, nous pauvres petites Québécoises qui veulent si bien faire! :)

MULLER a dit…

Alors déjà que je ne dis pas merci dans ma langue, je risque pas de l'apprendre en russe (spéciale dédicace à Kaamelott).

Quand tu penses qu'à Québec les passagers crient un beau merci au chauffeur de l'arrière du bus en descendant, je peux que dire bon courage M-H.