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La spontanéité d'une polyglotte hyperactive.

samedi 11 septembre 2010

Un métro qui donne le vertige

Nous sommes arrivés à Moscou il y a deux jours. Tout s'est super bien passé. Aucune valise de perdue, les vols se sont bien coordonés, beaucoup de fatigue mais tellement d'excitation en sachant que nous allions atterir dans notre nouvelle ville sous peu...

Des étudiantes russes du centre Moscou-Québec sont venues nous chercher à notre arrivée. Les filles parlaient français et nous ont guidés avec nos millions de valises vers le train. Le choc n'a pas été trop intense immédiatement... jusqu'à ce que nous prenions le métro. J'ai beau en avoir vécu des moments intenses dans ma vie, je crois que l'expérience du métro moscovite est dans mon top 3.

Nous sommes arrivés au métro en pleine heure de pointe. Pour ma part je trainais deux valises, mon gros sac à dos ainsi que ma sacoche. Nous avons foncé dans la foule avec toute notre insécurité et notre adrénaline. Les deux mêlés ensemble font un assez beau mélange, ça en est surprenant!

Notre seul objectif : suivre les 3 Russes jusqu'à ce que nous puissions respirer à nouveau. Cela signifie donc, une fois ayant mis les pieds dans les résidences.

Nous avons tout d'abord descendu l'escalier roulant en se faisant pousser par tout le monde. Le métro Moscou est le deuxième plus creux au monde d'après Christina, quand on ne voit pas la fin de l'escalier roulant et que tout ce qui se trouve devant nous c,est une foule de gens qui descend toujours plus creux, croyez-moi que ça donne le vertige. D'autant plus que nous n'étions pas très stables.

Le métro est gigantesque et clairement mal indiqué. Si j'avais été seule là-dedans la première fois, je me serais perdue 5 fois.

Par la suite nous avons dû s'entasser dans un wagon pour finalement monter et descendre quelques escaliers. L'effet de l'adrénaline et la capacité du corps humain à s'adapter sont surprenantes. Cette même grosse valise que je n'arrivais pas à bouger le jour de mon départ s'est avérée très légère lorsque venait le temps de la tirer à bout de bras.

Bref nous sommes arrivés finalement à destination en total choc culturel, en prenant la peine de bien remercier les Russes!

Sinon nous allons tous bien, la langue c'est un cauchemar tellement nous ne comprenons rien, mais bon avec notre motivation nous sommes près à s'améliorer rapidement. Hier soir dans une soudaine envie d'arriver à parler en russe avec les étudiants étrangers, j'ai rencontré un Serbe/Américain qui a été mon professeur le temps d'un souper. Les phrases commencent à sortir ;) Elles commencent! Mais bon la compréhension c'est un autre monde.

Les étudiants étrangers sont très sympathiques. J'en ai rencontré quelques uns hier soir, et c'est fascinant à quel point dans un groupe de 15 personnes ça va parler à la fois russe, allemand, français et anglais. On ne s'aperçoit même plus dans quelle langue nous parlons. J'ai discuté longtemps avec une Autrichienne qui parle aussi bien français qu'anglais et nous passions sans cesse d'une langue à l'autre sans s'en apercevoir. C'est génial!

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