À la chasse au wanabago

Toute la gang de Franco médias est arrivée en CB hier dans la journée... tous à des heures différentes étant donné que nous venons tous des quatre coins du Canada.

Pour ma part je me suis rendue au chalet à Whistler. Ce FAMEUX chalet loué à 43 000$ pour 3 semaines (oulaaa c'est pas donné ici dans le temps des J.O!). Mais bref pour le prix qu'ils ont payé, c'est du luxe les amis! Yes, vue sur les rocheuses, barbecue à l'extérieur avec des lits archi confos ;). Donc je suis ici jusqu'à lundi, après rotation vers Vancouver pour une semaine, et ensuite une dernière rotation pour retourner à Whistler.

Nous devons commencer nos reportages demain. Pour la gang de presse écrite la vie est belle, faire de la presse écrite n'est jamais très compliqué de toute façon peu importe l'endroit où l'on se trouve. Pour la gang de radio, c'est une tout autre histoire!! AYAYAYE! Toute une péripétie et je crois que ça faisait 6 mois que je n'avais pas eu de fous rires aussi intenses! Un bon 3h à rire sans arrêt ça fait du bien et laisse évacuer tout le stress des dernières semaines. Bref, je vais tenter de vous résumer ça "short and sweet".

Mandat du groupe radio : Diffuser environ (environ pq c'est vrm pas très clair) 8h de direct par jour sur 2 radios distinctes. Soit celle de Vancouver et celle de Whistler. Par faute de dénichement d'emplacement, la diffusion de la radio de Whistler devait s'effectuer à partir d'un wanabago... Ouais on a tous eu la même réaction que vous en apprenant la nouvelle. Ne sachant pas trop à quoi s'attendre, je pars avec Renel (groupe radio) et Sébastien (coordonateur radio) pour trouver ce fameux WANABAGO qui semble être perdu au milieu de nulle part d'après les dires de Serge (coordonnateur du projet).

Bref, un après-midi de fous rires à tourner dans le même périmètre de 100 mètres carrés entre un stationnement, un banc de neige, un skate park et un plan du village de Whistler qui ne nous aide en rien. Je vous le dis, on aurait pu faire une télé-réalité qui aurait battu toutes les côtes d'écoute tellement ça en devenait absurde.

Après 3 faux espoirs (dont un qui n'avait même pas de fenêtre :O), et la légère escalade d'un banc de neige, on trouve ce fameux wanabago perdu dans le bois dans un chantier de construction, le seul endroit à Whistler où on ne peut même pas voir de montagnes, avec devant 7 bécosses pour les bénévoles et entourés d'une espèce de clotûre qui n'a rien d'inspirant... Bref, ouais, je ne me suis jamais autant sentie dans le feu de l'action d'un événement sportif! Donc j'ai ri, ri, ri. D'autant plus que le visage de Sébastien n'aidait en rien à me calmer : "je ne sais pas trop comment réagir devant cette situation tout-à-fait décourageante, je suis très frustré, mais crime que c'est vrai que c'est ridicule". Finalement, les chances sont très fortes pour que l'émission de radio soit diffusée en direct du chalet, en pleine convivialité.

La soirée c'est bien terminée devant un bon souper sur une terrasse. Et oui, une terrasse en février. J'ai vu quelques Russes, wow intense fixation j'avais l'impression qu'il s'agissait de ma culture, et je me suis retenue pour pas avoir l'air d'une folle hyperactive en les abordant : "Priviet!!! Kak dela???" Bin oui... et pour dire quoi après??

Résumé d'une petite journée d'adptation et de découverte du village. Demain on commence à passer aux choses sérieuses ;). Il est 22h30 et je suis l'avant-dernière à me coucher, le décallage nous a rentré dans le corps après s'être levé à 6h30 ce matin. Bonne nuit!